Petite pause imaginaire aujourd'hui… Et si je vous parlais des technologies de demain ? Oublions ce qui est possible ou pas et faisons comme si nous avons fait un bond de 50 ans dans le futur. Prêt… “Gooooo”
Journal de bord du mois de mai 2065
Enfin, j’ai pu acheté mon tout premier cargo spatial. Bon ce n’est pas un vaisseau de compétition, ni un chasseur puissamment armé… juste un tas de ferraille avec quelques tourelles défensives qui me permet de voyager dans l’espace et de partir à la découverte d’autres mondes, histoire de faire du commerce.
Car oui, j’ai changé de métier depuis, tout comme j’ai changé de corps ! Ma femme est resté sur terre, moi aussi, mais j’ai installé mon clone à bord du vaisseau avec une connexion neural quantique que je contrôle depuis mon salon en temps réel. Et je dois dire que mon amour pour les jeux de rôles durant ma jeunesse m’aide beaucoup pour arriver à cerner les informations de mon clone en même temps que ma vie sur Terre.
A savoir, j’approche de mon deuxième futur rajeunissement corporel, où je suis resté à l’idée de conserver mon physique de trentenaire, d’autres préfères paraître encore plus jeune, mais pas moi. Et puis je dois penser à mes enfants aussi, qui eux n’ont pas encore pratiquer ce type de rajeunissement. Il faut dire que le système de santé c’est grandement amélioré avec la maîtrise des cellules souches, ce qui nous permet de reconstruire le moindre organe défectueux… et là mieux vaut avoir une bonne mutuelle.
Sinon, dans les médias c’est toujours la même chose… je crois d’ailleurs que cela continuera encore dans un futur lointain. En tout cas, ils mettent toujours en avant ce que fait sensation et rarement des actualités rafraîchissantes teintées de bonnes nouvelles. Au moins quand je suis connecté à mon clone je n’ai guère à me soucier de cela.
Comment j’ai eu mon vaisseau et mon clone ? Facile ! J’ai demandé à Google. Ils financent toujours les projets les plus fous. Moi un jour, je leur ai dit : “Oh, j’aimerai bien voyager dans l’espace. Mais tout en restant avec mes proches à la maison !”.
Voilà comment j’ai eu mon vaisseau et mon clone, lol. Du coup, ils m’ont contacté et ils ont financé ce projet pharaonique.
Depuis j’explore l’univers et j’envois toutes les données recueillis au datacenter de Google, tout en restant chez moi à m’occuper de ma famille. Et mes clichés sont aussi prisés que ceux du satellite Hubble, qui est toujours en service d’ailleurs, après un petit tour à la base lunaire pour réparation.
— fin —
(Ceci est tout droit sorti de mon imaginaire. Toutes correspondances avec des événements futurs ne serait être que coïncidence.)
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