Voilà de long mois où j'œuvre sur un projet qui me tiens à cœur. Entre les premières lignes couchées sur mon traitement de texte et mon premier roman que je tiendrai bientôt en main, ce fût la grande aventure. Explications...
Il était une fois…
Parce qu’il faut un début à tout, j’ai commencé à écrire grâce à un élément déclencheur dans ma vie : lorsque j’appris que j’allais être papa d’un petit garçon pour la première fois de ma vie. A cette époque, j’avais mon histoire, du moins des bribes en tête. Et c’est là que je me suis dit : pourquoi pas !
Les premières semaines passantes j’ai trouvé mon rythme, mon écriture venait tout seul, mon imagination s’en donnait à cœur joie. Et puis, mes personnages prirent vies au point où je suivis leurs aventures. Était-ce moi qui imaginais ou qui suivais leurs périples ? Parfois, j’avais cette impression d’être qu’un simple chroniqueur, pourtant mon imagination me guidais toujours. Mon histoire prit forme, les mois passèrent, et ma vie de père de famille se remit en place aussi avec l’arrivée de la petite dernière, ma fille, que j’eue avec ma femme que j’aime. Et je voulais quelque part laisser quelque chose de moi à mes enfants aussi. Au final, pour la première fois de ma vie j’arrivais enfin à créer quelque chose du début à la fin.
Point final ? Pas tout à fait !
Tous ceux comme moi qui ont écrit un livre vous diront que c’est une belle aventure ! Oui, mais un manuscrit qui traîne dans le tiroir ou le tapuscrit qui sommeille dans le disque dur, ce n’est pas la meilleure des fins ! L’histoire et ses personnages doivent vivres, ils doivent trouver leurs propres chemins en quelque sorte.
Première étape, on retouche encore et encore son texte, puis on soumet ses écrits aux yeux de quelques personnes. Les retours positifs donnent du baume au cœur, car c’est une traversée du désert dans lequel j’ai commencé à me sentir seul. J’aurai aimé à ce moment-là être plus soutenu par mes proches, mais… pas de chance, j’ai écris une histoire de science-fiction. Pas vraiment le style apprécié par mon entourage ! Pourtant, j’y croyais et j’y crois encore que mon histoire trouvera son public.
Et c’est avec plein d’espoir que j’ai envoyé mon tapuscrit à quelques maisons d’éditions. Et là, la réalité vous rattrape, pas de réponse ? Pourquoi ? Est-ce que mon texte est nul ? En fait, rien de tout cela. Non, juste que comme beaucoup d’apprenti romancier je rêve d’être publié ! Et mon histoire a dû se perdre parmi des centaines d’autres oeuvres proposés par des écrivains sûrement plus talentueux que moi.
L’auto-édition, la solution «multi-tâche»
Ayant compris que je ne trouverais probablement jamais une maison d’édition prête à me suivre, je me suis lancé dans l’idée de me publier moi-même. Cela étant rendu possible grâce aux nombreuses plateformes d’impression à la demande. Oui, mais voilà, le hic c’est que ma saga même divisée en trois tomes possède de nombreuses pages, trop nombreuses pour rentrer dans les standards.
Pas de problèmes, je me fixe dès lors pour objectif de publier le premier tome et si ça marche je ferai de même avec les deux autres. Je reprends mon texte, l’améliore encore et encore, un vrai nettoyage pour le rendre encore meilleur. Mais je reconnais que mon texte à besoin aussi d’un œil extérieur. Quand, on y a mis tellement le nez dedans on laisse toujours passer des fautes.
Faire appel à un correcteur
Vous êtes bon en orthographe vous ? Sûrement ! Mais avec 900 pages êtes-vous sûr qu’il n’y a aucune faute ? Là, c’est le moment de faire appel à un correcteur. Et grâce à un premier contact sur Facebook, j’ai pris contact avec l’un d’entre eux. Et après plusieurs échanges de mails, indications et précisions sur les corrections souhaitées, nous nous sommes mis d’accord sur le prix et j’envoyai mon tapuscrit pour corrections.
L’attente…
Un des moments le plus dur ! On ressent comme un vide, ce n’est pas rien de confier son bébé (le tapuscrit) à quelqu’un d’autre. Mais c’est une étape nécessaire pour proposer un livre propre à son public ! Fort heureusement, j’avais plein d’autres occupations et préoccupations durant cette période. Et je savais que cela allait être long… très long. Du coup, j’en ai profité pour envisager l’aspect communication avec la conception du site web, page Facebook, etc…
9 mois plus tard… l’attaque de la mise en page !
Ça y est, j’ai mon tapuscrit corrigé entre mes mains ! Je remercie mon correcteur pour son travail… pfiouu il y avait beaucoup de corrections. Maintenant, je change de casquette pour devenir maquettiste et commence le gros travail de mise en page ! Et après quelques déboires techniques entre l’ordi qui lâche, le changement de système d’exploitation et les problèmes de conversion de fichier je me fixe enfin sur l’utilisation de InDesign (la version 2, rendu publique, fut tombé à point nommé).
Entretemps, je m’étais aussi arrêté sur le choix du site d’impression à la demande. Ce sera The Book Edition, choix motivé parce que j’eu de bons échos mais aussi parce que leur limite de pages est à 900. Encore un peu juste à ce niveau-là, je retouche légèrement mon texte, mais sans réécrire ou toucher aux corrections, de peur de rajouter des fautes. Au final, je passe sous la barre des 800 pages… ouf !
Et pour illustrer tout ça…
Ben oui, la couverture du livre, c’est super important aussi ! Heureusement, je m’y connais assez pour me passer d’un illustrateur donc mon principal souci fut de trouver des banques d’images libres de droits et d’utilisation commerciale pour ne pas avoir de problèmes de ce côté-là. Ayant fait et partager plusieurs essais je recommence encore et finalement je me lance dans une version simplifiée que je montre à une amie qui me fit un très bon retour dessus. OK, la couverture est prête.
Un petit numéro ISBN pour mon roman…
La mise en page terminée, la couverture prête, si je veux publier mon roman il lui faut un numéro ISBN. C’est un numéro que l’on retrouve dans tous les livres et qui permet de les identifier. C’est l’AFNIL qui les délivre. Et dans un délai de deux à trois semaines vous recevrez une série de numéros.
Que reste-t-il à faire à présent ?
Après avoir intégré le numéro ISBN à mon roman, sur la couverture et sur certaines pages de mon tapuscrit j’ai soumis le tout au site d’impression à la demande. Une fois qu’il sera validé, je commanderai un exemplaire pour le dernier contrôle. Et si après toutes ces étapes tout ce passe bien, il ma faudra envoyer un exemplaire à la Bibliothèque Nationale de France pour faire le dépôt légal.
Oups, pas encore fini ?
Eh oui, vous l’avez cru ? Eh bien, non ! Après avoir reçu mon exemplaire de The Book Edition, je me rends compte de l’énorme pavé. Ne voulant pas faire fuir des lecteurs potentiels, il ne me restait plus que la solution de tenter l’aventure sur Amazon. Et surprise, des formats plus grands, plus actuels, du coup, retour à la case mise ne page, et au passage une dernière couche de relecture pour éliminer les dernières fautes. Etonnamment, j’ai été agréablement surpris du support de KDP. Bref, je touche au but.
Ensuite, il sera temps d’annoncer la date de sortie de mon roman 😅
Note du 26/10/2017 : la sortie officielle est prévu le 14 novembre 2017, plus d’information sur Amazon | l’Origine – La folie de Béhémoth en version brochée et ebook (kindle)
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